Au printemps 2014, Georges DESHAYES et Patrick CHAUSSIS, membres de l'association, ont reconstitué l'ancienne fontaine située près du lavoir de Contres. Ce monument encore visible sur des cartes postales du village dans l'entre-deux-guerres et datant vraisemblablement du XVIIIe siècle, aurait dû être démoli après la restauration et l'agrandissement du lavoir en 1885, mais il n'en fut rien. Ce n'est qu'après la Deuxième Guerre mondiale, que la fontaine de Contres a été remplacée par une pompe à balancier, elle-même démontée en 1989.
En 2012, l'association PATRIMOINE DU VAIRAIS obtient l'accord du Conseil municipal pour reconstituer cette fontaine. Il aura fallu 110 heures de travail à deux personnes pour voir renaître ce monument sur la place de l'église. Cette reconstitution se veut la plus fidèle possible de l'original : murs en moellons de calcaire, toit en forme de dôme, enduits à la chaux de couleur sable. Une grille a été installée pour sécuriser le lieu. Un grand merci à nos deux bénévoles, ainsi qu'à Jean-Pierre DESHAYES, qui a fourni la pierre, et au Conseil municipal pour son accord.
Peu d'habitants de Saint-Cosme connaissent cette pompe à balancier située sur la place de l'église de Champaissant. Et pourtant, elle a permis aux habitants du village de s'approvisionner en eau pendant de nombreuses décennies avant l'installation du réseau d'adduction d'eau potable. Elle est alimentée par un puits de 11 mètres de profondeur.
Au cours de l'hiver 2013-2014, Georges DESHAYES et Jean-Pierre FOUQUERAY l'ont entièrement restaurée. Ils ont rénové le corps de pompe en cuivre, le mur contre lequel est fixée la pompe et le balancier. La dalle, qui recouvre le puits, et la planche de chêne, ont été remplacées. La colonne d'aspiration a été entièrement nettoyée. Cette pompe fonctionne parfaitement. Cependant, elle a été mise hors gel et hors fonctionnement, de façon à la préserver.
Après avoir réalisé les peintures du four à pain du presbytère, l'association a organisé un atelier pour faire découvrir à la population la peinture à l'ocre naturel. A cette occasion, plusieurs bénévoles ont peint les abris de jardin de l'espace nature "Verno Vici".
Ingrédients pour 5 kg de peinture
(environ 15 m²)
- 3,2 litres d'eau
- 260 g de farine de blé ou de
seigle
- 1 kg de terre colorante
- 100 g de sulfate de fer
- 0,4 litre d'huile de lin
- 4 cl de savon liquide (ou une
poignée de savon de Marseille
râpé)
Préparation = 1h30
- Diluer la farine dans 20 cl d'eau
- Ajouter 3 litres d'eau et porter à
ébullition
- Laisser cuire en mélangeant
pendant 15 minutes
- Ajouter ensuite la terre
colorante et le sulfate de fer
- Faire cuire en continuant de
mélanger pendant 15 autres
minutes
- Ajouter l'huile de lin
- Faire cuire en continuant de
mélanger pendant 15 autres
minutes
- Ajouter le savon pour favoriser
l'émulsion de l'huile de lin
- Laisser refroidir, la peinture est
prête à l'application
- Diluer avec de l'eau si la
peinture est trop épaisse
Pour en savoir davantage sur la peinture à l'ocre naturel, vous pouvez consulter le site de l'association "Terres et Couleurs".
www.terresetcouleurs.com
Le 8 Octobre 2011 l'association PATRIMOINE DU VAIRAIS a organisé un atelier de peinture à l'ocre naturel. Cet atelier était animé par monsieur FREDERIC du CAUE de la Sarthe. Il s'inscrit dans le cadre de la restauration du four à pain du presbytère.
Après avoir découvert la recette de fabrication de la peinture à l'ocre naturel, une vingtaine de membres de l'association ont peint les menuiseries du four à pain du presbytère, achevant ainsi la restauration de cet édifice du XVIIe siècle.
Une équipe de l'association PATRIMOINE DU VAIRAIS, sous la responsabilité de Georges DESHAYES, a entrepris au cours de l'été 2011 la restauration d'une ancienne fontaine située sur une parcelle privée en bordure du chemin de l'Aumonette. Cette fontaine appartient à Mr et Mme LECOURT. Ces derniers ont accepté, dans le cadre d'une convention, qu'elle soit restaurée par l'association, ce dont nous les remercions.
La fontaine des Basses-Grouas date vraisemblablement de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Elle faisait partie d'une ferme qui a existé à cet endroit jusqu'au lendemain de la Première Guerre mondiale. Alimentée par une source qui avait semble-t-il la propriété de guérir les maladies des yeux (comme celle du lavoir de Contres), elle était enfouie sous les ronces et menaçait de s'effondrer.
L'équipe de restauration a reconstruit le dôme en pierre et les murs, elle a également sécurisé le lieu en installant une grille pour empêcher de pénétrer à l'intérieur. Les enduits à la chaux naturelle ont été refaits. Les abords de l'édifice ont été aménagés.